Skhirate Rémy Poulakis, crétois de Saint Etienne, à l’accordéon et au chant lyrique, Francesco Castellani, italien du Luxembourg, au trombone et au chant, et Philippe Euvrard, bassiste et compositeur, sortent leur deuxième cd, Casa Nostra. Ils sont Anglais, ils sont jeunes et viennent de sortir déjà leur deuxième cd, remarqué par toute la presse spécialisée européenne. Sa voix souple, précise et fluide, douce mais qui sait se faire puissante, module les neuf textes qu’elle a écrits en anglais, plus trois reprises, dont “Baboushka” et une complainte brésilienne. Le musicien Aristoxène divise ce qui regarde la voix en rythme et en mélodie cadencée. Jusqu’au XVIIIème siècle, la France a été réputée championne dans le domaine de la mélodie. La musique baroque est bien définie chronologiquement : la période baroque commence au début du XVIIème siècle et se termine au milieu du XVIIIème siècle. Et l’on dégustera ce dernier opus, dont la structure classique assumée (thème, développement, impros successives des différents instruments solistes, retour au thème) se prête formidablement bien à cette musique subtile mais sans chichis, goûteuse et – osera-t-on ? “Time Remembered”, de Bill Evans, qu’il éxécute en solo, le met dans la lignée des grands pianistes solistes, tant il sait tenir en haleine l’auditeur par des développements logiques et surtout un lyrisme magnifique. Mingus, Miles, Parker, les références sont fortes et placent ce travail dans une lignée qui n’en finit pas de se révéler fondatrice. La Californienne, dont l’album inaugural Please Be Mine est sorti en mars, a le don pour écrire des chansons sixties au charme fou, dans la lignée de Patsy Cline et Nina Simone.
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Telle est la source du cd sorti début mars, ces images dérangeantes, obsédantes, autour desquelles Sylvain Daniel a tressé un écheveau d’atmosphères musicales, comme en écho à cette désolation. Il fait de belles rencontres (Sylvain Kassap, François Corneloup, Glenn Ferris, dans l’orchestre d’Eddy Louiss de 1992 à 1996 entre autres) et participe activement à Ping Machine. En effet, le thème de la samba n’avait été utilisé que par Saucify avec la machine Samba Spins. En effet il est d’une grande aide pour vous faire entendre une pulsation régulière, pour travailler le rythme, mais ce n’est qu’une machine. « Difficile d’affirmer qu’une musique est LA plus relaxante quand elle est testée sur un échantillon de seulement 40 personnes. Le service de musique numérique a travaillé conjointement avec le Music in Exercise and sport group de l’université de Brunel à Londres, pour s’appuyer sur des succès internationaux et ceux identifiés comme les plus motivants. Il a ensuite mis ses saxos au service du jazz, et a rencontré à Marmande Harrison Kennedy, un musicien chanteur de soul canadien au jeu dépouillé. Deux grandes pointures qui ont fait le bon choix artistique et mis leurs talents au service des compositions personnelles de cette artiste aux origines hongroises. Grande personnalité au croisement de plusieurs genres, Brahem déroule depuis des années sa musique reconnaissable entre mille et entraîne avec lui des musiciens de toutes origines. Un nouvel enregistrement d’Anouar Brahem est toujours un événement. 33Le but est la santé du corps dans la vie quotidienne. Il offre ainsi plus de souplesse, plus de vie à la section rythmique, et ouvre du champ à sa créativité. On perçoit bien sûr ses influences “slaves”, mais on dépasse vite cet emprunt pour une véritable créativité musicale alliant à la fois énergie, feeling et rythmique, renforcée par Jean-Paul Molina à la batterie et Damien Varaillon à la contrebasse.
Hymn, qui donne son nom à l’album, montre un quintet parfaitement au point.
Ces influences arabes, juives et gitanes y sont perceptibles. Par ailleurs la musique a aussi provoqué chez ces patients un éveil émotionnel. Son titre : The ruins of Detroit, publié en 2013 chez Steidl par les photographes Yves Marchand et Romain Meffre. Les neuf compos de Romain Baret contiennent des moments d’improvisation du groupe. Après trois cd en trio avec Claude Tchamitchian à la contrebasse et Eric Echampart à la batterie, un quatrième compère et ami vient les rejoindre, Marc Ducret et sa guitare, pour Running backwards, un opus de sept compos du leader. Et puis le leader à la contrebasse, axe du groupe, se ménage des plages magnifiques, sans pour autant se mettre en avant. Elle amène une puissance jamais agressive, une épaisseur au son qui donne de l’ampleur et ouvre sur des plages vraiment collectives. L’improvisation est basée avant tout sur le traitement sonore et rythmique : évolution du son dans le temps, cassure rythmique, création d’effets sonores, mixage. D’où la création d’un son complètement original qui tient en haleine tout au long du cd. Cette nouvelle composition, comme Sand Woman qui donne son titre à l’album, offrent à ses partenaires de merveilleuses occasions de jouer. Hymn, qui donne son nom à l’album, montre un quintet parfaitement au point. Le trio de Romain Baret (guitare leader), Michel Molines (contrebasse) et Sébastien Necca (batterie) a sorti son premier cd il y a cinq ans. Onze morceaux qui mélangent compos du leader et reprises. Dix morceaux inspirés, avec des paroles magnifiques qui nous promènent dans divers paysages, avec des rapprochements de mots étranges et riches, des histoires de poireaux et d’insectes (Ainsi couronne), de falaises (Dieppe), des histoires de température (Cornette de bise).
- Une blanche = deux noires,
- 1 Historique 1.1 En bref
- Fréquente présence de supergroupes
- 3 Innovations globales
- 30 – 18h : RESTONS ZEN
- 8° Exercices d’équilibre corporel
Parmi les chansons d’amour, celle ci figure en bonne position dans le classement italien, donnant à voir le rôle du compositeur comme celui du chef d’orchestre, entre ballade et paroles engagées. La voix correspond, mais les paroles pointues et narratives, poétiques, amènent une autre dimension. En plages 4 et 8, Abd Al Malik et Mina Agossi se font les porteurs de voix de la déclaration personnelle d’amour d’Ahmad Jamal à sa ville provençale, ajoutant une touche de poésie à une musique qui fait corps. Un superbe recueil de photos, poignant hommage au passé révolu d’une ville mythique du Michigan, “Motown”, la “motor town” que la déprise industrielle des années 60-70 a quasiment détruite : Detroit, “De(s)troit” (phonétiquement, ça marche…). Doit-on confesser qu’on ne goûte généralement guère les chanteuses “de jazz” (à part les bonnes, qui ne courent pas les rues)… surtout quand elles n’en sont pas ! Il n’en reste pas moins que ce travail remarquable conduit par trois jazzmen hors pair prouve une fois de plus que le jazz ne vient pas seulement des champs de coton ! Par rapport à la minimale, la Tech House est généralement plus mélodique et moins binaire. Les thèmes, écrits par Pierre, sont développés par le quartet avec une aisance, une complicité parfaitement au point. Un magnifique enregistrement de musiciens frères en musique, d’où une très grande cohérence de jeu, une complicité manifeste, une intelligence collective. Quatre musiciens majeurs du jazz américain, donc mondial, se sont rassemblés pour célébrer la région où ils vivent, la vallée de l’Hudson. RNC Média qui possède CHLX-FM, sur la fréquence du 97,1 a décidé de ne pas renouveler l’entente en janvier 2017, ce qui fait en sorte qu’il n’y a plus de station Rythme FM dans la région de Gatineau-Ottawa.
On passe souvent à côté de certaines choses, le rythme infernal de la musique mettant pas mal de considérations sur le bas-côté. Laurent de Wilde, un monkien s’il en est, ne pouvait pas rater ce rendez-vous. Des complices, donc. Laurent avait parfois proposé quelques reprises, mais il s’attaque là à du lourd : “Round midnight”, par exemple, qu’il pose sur un fil rythmique rapide et développe avec toute la malice et l’énergie du créateur. Le premier cd, “La vie facile”, ne rassemble en effet que des compositions de Laurent Cugny et nous permet d’apprécier plusieurs de ses arrangements sur différents thèmes, de Gershwin à Django Reihnardt. Il a donc cherché un autre pianiste et trouvé en la personne de Django Bates le musicien qui lui convenait. Le trompettiste et compositeur Alain Vankenhove avait rencontré le pianiste Uri Caine il y a une dizaine d’années, lors d’un projet autour de la musique de Bach, ce dont Caine est familier. Si Poulenc est présent, c’est par l’esprit et non la lettre, avec une musique toute de légèreté, d’élégance, de mélodies soignées. Quelqu’un comme Eddy de Pretto raconte qu’il a subi le rap de la cage d’escalier et la chanson française écoutée par sa mère. Sans réel ajout, cette relecture joue clairement sur la nostalgie d’une époque et d’un rap de club presque pop. Certains groupes de rap ou rappeurs vont même s’essayer à ce genre musical pour des raisons commerciales au détriment du rap. A dialoguer, donc, genre café du commerce mais d’une grande tenue quand même.
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